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"La lésion médullaire peut entraîner une atteinte des centres impliqués dans le contrôle de l'érection dans ses composantes psychogènes et réflexes et des centres impliqués dans le déclenchement éjaculatoire. Les blessés médullaires d'origine traumatique sont souvent jeunes et en pleine période d'activité sexuelle, confrontés à des difficultés qui s'intègrent dans le contexte plus global de leur handicap. La prise en charge de ces troubles fait partie intégrante de la rééducation et de la réadaptation fonctionnelle."

"Il n'est pas facile d'aimer dans une société de plus en plus marquée par l'individualisme et la pression constante de la "performance". Une société qui nous confronte sans cesse à l'image fantasmée du "gagnant", forcément beau, ambitieux, en bonne santé et qui tient si peu compte de la différence. Comment dès lors accéder au plaisir, à une vie affective et sexuelle épanouissante, lorsque l'on est porteur d'un handicap qu'il soit physique ou mental? Et au-delà, comment envisager la parentalité?"

« ...Les professionnels sont en première ligne pour accompagner l'expression de la vie affective et sexuelle dans les structures médico-sociales alors qu'ils n'y sont généralement pas préparés. Cette plaquette présente des expériences concrètes, des références partagées pour la mise en oeuvre de projets. D'autres numéros suivront, avec pour fil conducteur les questions déontologiques que soulèvent ces pratiques, afin d'explorer pas à pas de nouvelles évolutions. »

"Un pas important vers la conception actuelle des handicaps a été fait à partir du schéma proposé, en 1980, par Wood, pour l'Organisation Mondiale de la Santé. Ce schéma comprend trois concepts: la déficience, l'incapacité, le handicap. Pour exemplifier la signification et les multiples implications de cette terminologie, l'auteur fait référence au retard mental."

"La santé n'est plus, de nos jours, perçue uniquement en termes d'absence de maladie. L'équilibre personnel, la reconnaissance sociale et le bien-être global de la personne sont désormais pris en considération lorsque l'on envisage la prise en charge du patient ou de la personne handicapée. L'accompagnement nous semble un facteur clé de ce bien-être. Dans cet article, nous allons mettre en évidence son rôle dans le changement des représentations sociales et des activités éducatives et médicales. Après une introduction théorique à la problématique, nous aborderons, de manière plus pratique et à titre exemplatif, la demande des services d'accompagnement telle qu'elle est prônée par le Ministre de l'Action Sociale de la Région Wallonne. Cette demande nous semble en effet constituer une manière positive de percevoir la relation entre le professionnel et la personne accompagnée par celui-ci."

"Les récentes orientations politiques de différents pays industialisés imposent aux personnes et à leur famille des responsabilités supplémentaires. Ces responsabilités sont accrues lorsque les familles sont confrontées aux besoins spéciaux et fluctuants d'un de leurs membres vivant avec des incapacités. C'est par un partenariat entre la personne handicapée, sa famille et les intervenants que peut être atteint cet objectif de société qui est de développer un partage équilibré des responsabilités entre les individus, les familles, les professionnels et les milieux de vie communautaire."

"Le récent débat sur l'authanasie et les réflexions sur le poids psychosocial de certaines médications - notamment des tri-thérapies pour les personnes séropositives - illustrent l'attention particulière portée actuellement à l'amélioration de la qualité de vie. L'évaluation d'une intervention médicale ne se fait plus, de nos jours en terme de présence ou d'absence de maladie mais en prenant en compte les dimensions de bien-être physique, mental et social, liées à cette intervention. La santé est donc évaluée de manière à la fois objective et subjective, par des critères tant qualitatifs que quantitatifs."