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Ce livre rend compte de la situation des personnes vivant ou travaillant en institutions spécialisées et des professionnels qui les encadrent ou les accompagnent face à la question de la sexualité et à celle encore plus délicate de la prévention du VIH. Les auteurs dressent ici un état des lieux non seulement de la vulnérabilité spécifique de ces personnes mais également des facteurs qui favorisent ou qui bloquent les actions de prévention du VIH. Recenser les principales difficultés lors des actions de prévention a été également leur souci dans le but d'aider les professionnels à mettre en place des stratégies pertinentes de protection des personnes handicapées.

Lancé par le comité d'éthique de FUNAPEI et des médecins, le débat sur la stérilisation des femmes handicapées mentales apparaît sur la scène publique à la suite des avis (avril 1996) du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé. Relancé dans les médias en été 1997 par le scandale des stérilisations en Suède et la révélation en France de cas de stérilisations effectuées à liinsu des jeunes femmes, il pose des questions de société poussée aux limites de l'humanité. Alors que la diversité et liefÞcacité des méthodes contraceptives sont connues et que l'épidémie de sida sévit depuis quinze ans, la sexualité des personnes handicapées mentales et leur éventuel désir de procréation restent des sujets tabous en France tout comme sont ignorés les risques évidents d'abus sexuels et de maladies sexuellement transmissibles, pourtant décrits dans les travaux étrangers pour cette population. Face aux arguments de familles et de médecins qui justifient la stérilisation comme méthode contraceptive radicale, cet ouvrage aborde la question de la sexualité des personnes porteuses d'un handicap mental. Il propose des données, des analyses et des réflexions sur la réalité du phénomène de la stérilisation et sur la portée humaine, individuelle, sociale, juridique et éthique d'un tel acte.

Comme beaucoup de parents, vous avez sans doute l'impression d'avoir perdu toute influence auprès de vos enfants, surtout quand il est question de sexualité. Pourtant, les recherches récentes le prouvent, les jeunes souhaitent que vous, leurs parents, soyez leur source d'information sexuelle. Le présent ouvrage vous propose d'occuper la place qui vous revient dans l'éducation sexuelle de vos enfants. Jocelyne Robert y explique les diverses étapes de leur développement et propose des pistes concrètes pour les accompagner tout au long de leur évolution. Il y est bien sûr question des dossiers chauds : traumatismes, pornographie, éducation sexuelle à l'école et dans les médias, mais il ne s'agit pas là de l'essentiel du propos. Jocelyne Robert croit en effet que l'on a brossé, depuis plusieurs années, un portrait bien sombre de la sexualité : en parler sous l'angle de ses conséquences fâcheuses - abus, sida et maladies, grossesses involontaires -, c'est trop peu. Ce sont les prémisses de la sexualité qui intéressent les jeunes : plaisir, désir, attrait, et qui risquent de les toucher. Il faut leur apprendre à dire OUI à la sexualité si on veut qu'ils soient en mesure de dire NON à ses méfaits. Il faut établir avec nos enfants un dialogue sur le plaisir de grandir et de se découvrir, en situant la sexualité dans un projet personnel qui donne un sens à la vie. Pour Jocelyne Robert, l'important n'est pas de parler plus de sexualité, mais d'en parler mieux...

Se basant sur la première et seule enquête d'opinion publique réalisée à ce jour sur les clients de la prostitution, Claudine Legardinier, journaliste, et Saïd Bouamama, sociologue, dénoncent la complaisance qui entoure ces comportements traditionnellement masculins - justifiés par une prétendue fatalité et de prétendus " besoins sexuels " irrépressibles. Ils rompent ainsi le silence qui a toujours entouré les pratiques des clients pour interroger leur responsabilité dans le développement de la prostitution et des trafics, mais aussi dans le maintien de l'inégalité entre les hommes et les femmes. Protégés depuis toujours, les clients sont aujourd'hui enfin mis en cause dans la montée de la traite des êtres humains, du tourisme sexuel et des violences contre les femmes. Pour la première fois, ils parlent, et leurs discours, auxquels répondent ici des personnes prostituées, font apparaître un mélange de représentations fantasmées, de peur et d'ignorance des femmes, de malaise et de contradictions. État des lieux implacable et salutaire, cette enquête dépasse largement le cadre des seuls clients pour interroger nos choix de société. L'immense désir de normalité avancé par ces hommes remet en cause nos modèles éducatifs, encore marqués par une vision inégalitaire des sexualités masculine et féminine. Plus largement, l'explosion de la prostitution, engendrée par la mondialisation libérale, soulève des questions politiques majeures à l'heure où une partie de l'Europe légalise la prostitution et le proxénétisme pour le plus grand profit des États et de l'industrie du sexe.

Extrait : "Le handicap physique : la paraplégie et la tétraplégie telles que nous allons les aborder durant ce travail touchent une personne lors de son parcours de vie à la suite d'un accident. Chaque année, on recense de nombreuses personnes, principalement des jeunes gens dont la moyenne d'âge est de 27 ans. Le handicap vient donc, du jour au lendemain, empêcher le corps de fonctionner comme avant.
J'ai choisi le thème du handicap physique pour mon mémoire car je souhaiterais travailler dans un centre de rééducation. Le fait d'aborder la sexualité chez les personnes handicapées physiques peut paraître étrange pour certains; cependant, c'est un des besoins qui est primordial, pour leur vie affective et leur parentalité future mais qui est souvent oublié."

L'outil se compose de 2 jeux de cartes comprenant 110 « MOTS », des pistes d'utilisation ainsi que d'un jeu de cartes vierges.

Objectifs :

- Faciliter l'expression sur les matières qui touchent la vie affective, relationnelle et sexuelle.
- Améliorer la capacité d'écoute et d'empathie.
- Soutenir la découverte de l'altérité dans la relation à l'autre, aux autres et aux groupes, pour une éducation à la citoyenneté responsable fondée sur le respect des différences.

"Hommes et femmes, adultes, les personnes handicapées mentales sont des êtres sexués. Avec leurs désirs, leurs pulsions, leurs émotions, leurs besoins, leurs attentes. Et leurs possibles détresses. La détresse sexuelle des personnes avec un handicap mental peut résulter de différentes frustrations en lien avec la recherche d'amour, l'accès à une sexualité, le célibat, le manque d'intelligence émotionnelle, l'accès à la pornographie, la maladie, l'homosexualité, le besoin d'un recours à une assistance sexuelle, les problèmes de compréhension, le manque de formation ou d'information... Ces questions ont été abordées ces dernières années en différents lieux au sein du Centre Reine Fabiola: le comité d'éthique, le groupe des conseillers de couples, le groupe Au-delà des tabous et, plus récemment, le Salon enVIE d'amour1.
Mais c'est aujourd'hui une nécessité qui s'impose à nous, au Centre Reine Fabiola : la remise en question. Nous avons certes de l'expérience, mais elle ne suffit plus et nous ne pouvons plus nous en satisfaire. Ce sujet qui nous place au coeur de l'intime exige de réinterroger nos pratiques en profondeur. Sans parti pris. En acceptant de changer des choses qui nous sont toujours apparues comme évidentes. En donnant du sens. En nous inscrivant dans un mouvement qui s'est bel et bien amorcé, y compris sur le plan juridique, autour de ces questions et de ces problèmes de sexualité que ces hommes et femmes peuvent vivre."